Parc Emile Loubet Begude de Mezenc 21 mai 2016
La Begude de Mezenc est une ancienne plate-forme des templiers qui fut ruinée au XIV eme siècle, le village situé sur la route de Dieulefit marque la fin de la vallée du Rhône et le début de la douceur des préalpes, alors qu’il etait tout simplement la Begude, il servait d’arret aux diligences, begude vient de l’occitan « beguda » signifiant buvette. C’est dans le cadre magnifique du parc Emile Loubet que le 21 mai 2016 le vide-greniers a pris ses quartiers, ancien Président de la république du debut du XXeme siècle Emile Loubet offrira à la ville son château et son parc. Malgré une météo peu favorable beaucoup de participants et de public ce dimanche matin, des vendeurs avec des étals bien organisés et du gout dans la présentation, un plaisirs pour les chalands.
Toujours aussi insolite que c’est objet, et pas d’explication sur l’utilité, comme un arrosoir en fer galvanisé double sorties comme des cheminée, manque le couvercle, reconverti ici en porte parapluies et porte cannes, une idée dédo.
En 1894 à l’Exposition universelle de Lyon, une pile de pneumatiques en signale le stand Michelin. À sa vue, Édouard Michelin confit à son frère André : « Regarde, avec des bras, cela ferait un bonhomme ! ». Le dessinateur O’Galop2 vient montrer à André Michelin des projets d’affiches publicitaires, un croquis retient l’attention de l’industriel, un homme d’un bel embonpoint tenant une chope de bière en criant : « Nunc est bibendum ! » (« C’est maintenant qu’il faut boire ! »). Ce sujet rappelle à André l’observation faite par son frère Édouard. Une esquisse voit le jour en avril 1898 : de pneus un énorme personnage est constitué, le verre sera remplacée par une coupe, des débris de verre et de clous, le slogan maison est repris : « Michelin, le pneu qui boit l’obstacle ». En juin de la même année, un imposant « bonhomme Michelin » fait des débuts remarqués au Salon de l’automobile de Paris. Bibendum en plâtre de 40 cm de hauteur.
1798 voit la fondation de la Faïencerie à Longwy dans un ancien couvent. En 1835, la faïencerie entre dans la famille d’ Huart, pour « riposter français » aux importations croissantes de Chine et du Japon, les d’Huart font venir à Longwy l’Italien Amédée de Carenza. Décor fleurs de pommier l’enfant avec ses sabots s’assoupit dans une coquille.
Au milieu des émaux un ours en porcelaine qui cherche à s’évader de l’étal tête en avant.
Veut il rejoindre ce cheval au galop qui vient de s’échapper de son manège, laissant les enfants sur le bord de la piste.
Étrange cette machine, ancien outil de paysagiste, taille haie manuel, une longueur de 1 mètre 60, deux poignets pour stabiliser l’outil, des lanières pour porter à partir des épaules, une manivelle sur un gros engrenage et une petite roue crantée activant un bras qui coulisse dans un rail, permettant aux lames de couper les haies entre les dents fixes du deuxième axe. Pour le maniement deux personnes devait être sollicités.
Gilbert vendeur très loquace me présente aussi cet objet, une belle enclume, un pied en fer évidé avec une petite porte, que se cachait il dans cet endroit? des outils, autour de la carcasse des chaines et des crochets pour la stabiliser au sol, enclume de campagne, ou enclume mobile pour les chantiers, l’origine peut être du début du 20 eme siècle, servait elle à l’armée pendant la guerre, nous sommes à la recherche d’informations. Merci à Gilbert pour m’avoir présenter ces trois objets.
Hermes les parfums avec cette résine, visuel publicitaire pour les parfumerie, original pour un petite deco dans un grand hall d’entrée.
Des anciens jouets, baby-foot et jeu en bois,
C’est dans ce parc que le vide-grenier a pris des allures champêtres, et les stands ont bien profité de ce cadre.
Le Gringo veille sur le stand lampe, téléphones retros, moulins à café, cloches anciens outils.
