Rochemaure dans la Grande Guerre mai 2016 centenaire bataille Verdun
1914 ; l’Ardèche aborde la guerre dans une situation paradoxale, entre une relative aisance et un exode rural qui annonce la fin d’une civilisation. La nostalgie du « siècle d’or », celui des années 1800 à 1914 marque encore les mentalités. Révolution agricole et révolution industrielle ont fini par pénétrer le département. Mais ces lentes évolutions et les crises qui les ont accompagnées n’ont pas entamé le modèle et ses valeurs ancestrales, celui de la prédominance du monde rural. Mai 2016 l’association AREPO de Rochemaure organise une exposition sur le thème « Rochemaure dans la Grande Guerre », fruit d’une très importante recherche sur les poilus du village,sur le thème du centenaire de la bataille de Verdun ou beaucoup de ruspismauriens ont payé un lourd tribut à cette bataille. Rochemaure dans la Grande Guerre du 16 au 21 mai 2016 dans l’église de Rochemaure.
» Cette exposition leur rend hommage, protège leur mémoire, et nous permet de saluer leur courage et leur dévouement. nous devons conserver cette mémoire. Notre travail a permis de retracer leur histoire et de réparer quelques erreurs, Puisse t-il aussi à œuvrer pour la paix. C’est la notre vœu… » Régis Fabre Président de l’association AREPO.
Beaucoup de contributions de la part des particuliers et des collectionneurs pour que cette manifestation soit un succès, l’église s’est paré des drapeaux bleu blanc rouge de la commune de Rochemaure représentant des classes 1903, 1904 ,1899, itinéraire libre pour la visite, avec une partie avec des vitrines pour l’exposition des objets venant de familles ardéchoise, des souvenirs souvent émouvants de cette Grande Guerre, et une autre partie des panneaux expliquant les débuts de la guerre, la guerre vu de l’Ardèche, le courrier des poilus à la famille, et vers la nef les catholiques Ardechois au front. Le diocèse de Viviers a tenu à s’associer de différentes manières à la commémoration nationale de la première mondiale. Cette exposition en est une des composantes.
Il se présente majestueusement tel un ange blanc volant dans l’église, regard vers la nef, ce cerf-volant n’est pas un jouet pour enfant ni un OVNI, d’une grande utilité pendant la guerre de 1914, un espion des airs avec son appareil photographique sous son ventre.
Les cerfs-volants captifs rendirent de grands services pendant la guerre, en particulier à l’artillerie, ils permettent de repérer les batteries allemandes, l’artillerie peut peaufiner le réglage des tirs en vue de la destruction des armes de l’ennemi. Mais leur utilisation est très lié aux caprices du temps.
Cerf-volant captif, ancêtre du drone, permet de photographier les lignes ennemis.
Durant la première guerre mondiale la ‘ mitrailleuse photographique’ Thornton-Pickard Mark III ‘ Hythe’ qui ressemblait à la mitrailleuse Lewis servait à l’entrainement au tir les pilotes du Royal Flying Corps, c’est un des premiers simulateur de vol. L’instructeur pilote un avion, l’élève vole derrière et essaie de placer dans son viseur l’avion de celui-ci, comme s’il cherchait à l’abattre. L’apprenti pilote simule le tir en prenant une photo en pressant sur la détente avec la mitrailleuse photographique. Tout en maintenant son avion stable dans sa trajectoire et sa visée le pilote doit accomplir plusieurs actions avant de prendre une photo, faire avancer la bobine de film en utilisant la poignée d’armement, changer de chargeur est une opération difficile qui demande un bon entrainement, exactement comme il aurait procédé pour armer une mitrailleuse. Une fois le film développé, l’instructeur peut ainsi évaluer la précision du tir.
Balade dans l’exposition dans l’église de Rochemaure, le 61eme régiment d’infanterie commandé par le colonel Leblanc quitte Privas le 6 aout 1914, il se dirige vers la Lorraine, à Dieuze le régiment est accueilli par un violent feu de mousqueterie le 19 aout, le lendemain des vagues d’assaut partent vers les lignes ennemis, dans ce premier contact avec la guerre l’Ardeche perdra plus de 450 des siens. Uniforme de capitaine: tenue de sortie du 61eme R I, sabre d’officier cuirassier 1854.
Mannequin en tenue de soldat, casque, capote.
Une veste de soldat fantassin. L’infanterie est l’ensemble des unités militaires qui combattent à pied, le soldat étant appelé fantassin.
Le havresac, et une autorisation: 11eme régiment d’artillerie à pied 42eme batterie.
Autorisation, les canonniers Sampuret et Vandrand sont autorisés à aller à Villars Bretonneux pour le service de la batterie. Le 5 juillet 1915 Le capitaine commandant Huet
Le paquetage du soldat, le havresac dit aussi <as de carreau> remplie des effets du soldat puis monté de tout l’équipement, le poids du havresac peut atteindre 20 à 25 kg plus ajouter 2 musettes pleines, 3 cartouchières remplies de munition, du bidon et des grenages, on imagine le fardeau que doit transporter le soldat lorsqu’il part pour les tranchées.
Paquetage de l’intendance. Contenu: le quart, le bouthéon ( gamelle collective ) moulin à café Klepper (moulin a café en fer pour une escouade, avec tamis , gamelle et filtre , manivelle porte gamelle) une boite à vivre en fer blanc. Les rations accompagnent les ustensiles.
Sur la 1ere étagère un casque, une pipe sculptée, couteau, photographie, 2eme étagère des médailles et le paquetage, étagère du bas un As de Carreau ayant appartenu à un soldat Ardéchois.
Artisanat de tranchée , appelé aussi « Art du Poilu » ou « Art des tranchées » activité de création artistique manuelle, un art populaire, les objets réalises, tournés ou sculptés par des poilus lors de leur périodes de repos, ou lors des attentes dans les tranchées pour meubler le temps, ils sont fabriqués à partir des matériaux trouvés sur place, laiton, cuivre, aluminium, bois. Des briquets, bijoux, coupe-papier, porte photo, médaillons, bagues, maquettes, figurines, tasses, tabatières, articles d’écriture, cannes sont des objets de cet art.
Dans la vie civile ces poilus étaient artisans, bijoutiers, mécaniciens, etc paysans faisant preuve d’une grande habileté manuelle, retrouver les gestes de leur métier permettaient de garder leur humanité. Le laiton des douilles est repoussé et gravé, les soldats y représentent des motifs sentimentaux, les briquets sont ramenés aux copains, les bijoux pour les femmes, les bagues pour les enfants ou les marraines de guerre, souvent des souvenirs avec la date et le lieu de la bataille.Tous les corps de métiers sont rassemblés au front, pour un soldat peu habile de ses mains peut se faire réaliser une commande particulière ou une gravure complexe.
Le service de santé est l’ensemble des formations sanitaires qui ont pour objet de relever, transporter, évacuer, soigner et hospitaliser les blessés et les malades en temps de guerre, soit pendant le combat soit dans l’intervalle des combats. Képi avec croix rouge destiné à un officier du service de la santé, médaille de secours aux blessés militaires des armées de Terre et de Mer de la croix rouge
Prothèse de bras articulée, ayant appartenu à monsieur Leonce Mondon combattant de la guerre 1914 1918, les projectiles utilisés pendant la première guerre ont été conçus pour conserver leur vitesse, ils sont hérissés d’aspérités et susceptibles d’arracher n’importe quelle partie du corps humain, et un autre grand défi pour les médecins celui de lutter contre la gangrène gazeuse, pendant la Grande Guerre, la seule solution est l’amputation qui va sauver quelques soldats même si elle n’est pas synonyme de guérison. La prothèse était tout d’abord en bois considéré comme le meilleur matériau pour réaliser les membres artificiels, matière délicate à travailler ensuite elles sont faites de cuir renforcée de métal.
Brancard <<sarcophage>> de Monsieur Viollet Henri Grand Mutilé de guerre, soldat du 297 RTA gravement blessé à Verdun. Croix de guerre avec palme et étoile.
Brancard-sarcophage ancêtre du matelas coquille qui a servi à ramener le soldat Viollet Henri de Verdun à La Voulte. Ce dispositif a permis d’immobiliser entièrement la personne, et en particulier la hanche, la colonne vertébrale et les jambes.
Suite aux importantes blessures à la tête, l’état-major français décide le de doter tous les soldats d’un casque d’acier en septembre 1915, quelle couleur pour le casque, la notice du 2 juin 1915 précise <<peint couleur bleu clair comme la la nouvelle tenue>> Les soldats français vont donc recevoir un casque « un an après le début de la guerre ! ». La Coloniale et la Légion porteront un panachage de casques bleus et moutarde ainsi que les troupes du Levant. On se rend compte très vite que cette peinture est trop claire et trop brillante pour permettre une dissimulation efficace du porteur.
Le casque Adrian est peint en gris artillerie, de la couleur du fameux canon de 75, mais cette couleur un peu trop brillante, les soldats vont donc badigeonner leur casque de boue, l’emploi de couvre casques en toile remplacera ce procédé, mais ces méthodes seront interdites en 1916 car elles favorisent l’infection des plaies à la tête, le fabricant a découvert qu’il suffisait de laisser la peinture plus longtemps dans le four pour qu’elle devienne plus mate et plus foncée. La cuisson est donc portée à 2 heures.
Le 3° R.I. fait partie du XV° C.A. (29° D.I., 58° Brigade). En très grande majorité, il est composé de Provençaux,
1914 /Combat de Morhange : Dieuze (20 août). Victoires de Lorraine : Lamath (28 août) et Xermanénil (29 août). Bataille de la Woëvre et des Hauts de Meuse : Apremont (26-28 septembre), Bois des Forges (28 et 29 octobre).
1915 /Première bataille de Champagne Offensive d’Argonne : Vauquois.
1916/ Bataille de Verdun : Bois de Malancourt, Mamelon d’Haucourt.
1917 /Belgique : Nieuport (janvier à juin), Bixshoote (12 septembre) et Langemarck (6 octobre) Yser
1918/ Bataille de la Somme : Luce, Bois Sénécat, Hangard, Plateau de Laffaux, Craonne.
Lamblin Jean lieutenant au 3eme R.I. Trois citations
Couteaux de combat, grenades diverses, pétard raquette, poignard, dague, machette, fabrication artisanale ou armes officielles, armes blanches qui sont perforantes et/ou tranchantes utilisaient dans les combats corps à corps lors d’assaut dans les tranchées ennemies pour permettre la progression des troupes sur le front.
La grenade en 1914 est réservée à la défense des forts mais dès la fixation du front, elle devient une nécessité pour les soldats français en réponse aux nombreux jets de grenades venant des lignes ennemies. Des engins artisanaux sont fabriqués par les poilus à partir de matériaux récupérés sur le terrain Le pétard-raquette ou « pétard de la troisième armée » est fabriqué à partir d’un pétard contenant de l’explosif (mélinite ou cheddite) mis dans un simple tube de fer lié à une planchette de bois. La mise à feu se faisait en tapant le clou à moitié planté au-dessus.
Tableau de médailles guerre 1914 1918, récipiendaire Monsieur Bernard Pierre sergent au 61eme régiment d’infanterie. A fait campagne Verdun Orient, Serbie.
De gauche à droite :
Médaille Interallié | Croix du Combattant |
Verdun 1916 |
Croix Commémorative de la liberation de la Serbie | Médaille Commémorative d’Orient | Médaille de la Grande Guerre |
Souvenirs patriotiques de la grande Guerre, épée, assiette 1914 1915 avec coq et casque et Vive la France, la deuxième à la gloire du maréchal Joffre, une fourragère, et des décorations pour actes patriotiques
ROSALIE – LA BAÏONNETTE DU FUSIL LEBEL
La Baïonnette est l’arme suprême du fantassin. Elle joue le rôle décisif dans l’abordage vers lequel doit tendre résolument tout mouvement offensif, et qui, seul, permet de mettre définitivement l’adversaire hors de cause. ( Règlement des manœuvres §110)Le mouvement en avant seul est décisif et irrésistible.
AVE MARIA d’un poilu à sa baïonnette
Je vous salue, Rosalie, pleine de charmes
La victoire est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les armes
que votre pointe qui fouille les entrailles des boches soit bénie!
Sainte Rosalie, Mère de la Victoire
Priez pour nous pauvres soldats,
Maintenant et à l’heure de la revanche
Ainsi soit il!
Vitrines avec des documents des soldats de l’Ardèche, journal du poilu ardéchois une édition mensuelle, courriers et carte postale, photos, acte de remise de médaille militaire pour un soldat mort pour la France, bataillon de chasseurs alpins. Un hommage à la nation.
Les documents et objets proviennent d’emprunts aux archives officielles , et nombreux d’entre eux ont été glané dans les collections privées Ardéchoises, ils nous rapportent le témoignage visuel de la vie des poilus Ardéchois.
Sur les panneaux des souvenirs surtout du courrier des poilus Ardechois pendant la guerre, des extraits de la correspondance des soldats à leur famille, collecte 14-18 pour ADA, merci aux contributeurs.
Abri : Thibault Louis 14 mai 1915; Aujourd’hui, sans avoir tout le confort nécessaire, je suis mieux installé. En effet, depuis l’attaque, nous étions constamment occupés à nous déplacer dans le terrain conquis,là, pas de maisons, pas d’eau, sauf celle du ciel qui n’arrête pas. Nous avons creusé un abri et je m’y suis installé.
Baïonnette extrait du carnet de route Pettinaroli 8 septembre 1914; Nous trouvons l’ennemi, le feu commence, un ami tombe à mes pieds, les clairons sonnent la charge, en avant à la baïonnette. L’ennemi résiste, on marche quand même.
Bataille extrait du carnet de route du caporal B. mardi 8 septembre 1914; La bataille dure toujours.C’est pour nous le 3eme jour. Nous allons prendre position à la lisière d’un bois, toujours vers Liancourt […] Aussitôt, sans avoir le temps de se garer, nous recevons des petits gâteaux allemands. Gastaldi meurt d’une balle dans le front, Astegigne tombe frappé d’un éclat d’obus, Cynaudi a son képi traversé d’une balle qui lui a effleuré le cuir chevelu, Bineu est blessé à la jambe
Aumônier Thibault Louis 14 mai 1915 24 mai 1915;Plus tard je te causerai sur le rôle des aumôniers mais dès aujourd’hui je puis t’affirmer leur heureuse influence, au milieu de tant de barbarie, ils sont les représentants de la civilisation.
Avion Gallix Marcel 26 octobre 1915; Ici la guerre aérienne prend de grandes proportions. Les chutes d’avions et de captifs sont assez fréquentes. Ainsi cet après-midi un boche a piqué une tête aux applaudissements des poilus.
Blessure extrait du carnet de route Pettinaroli 25 septembre 1914; Rosieres [Somme]- A 5 H, changeons deux fois de position, la bataille fait rage, à 7H20, je suis hors de combat, suis blessé 3 fois, 2 blessures au bras droit, une à la jambe droite, on m’évacue sur Montdidier et le 20 à 23 H j’arrive à Dreux, hôpital militaire. Opération du bras droit, extraction d’un éclat et grattage de l’os. Parti à Villiers-le-Morhier avec congestion pulmonaire, mais bien soigné par les sœurs qui sont très charmantes.
Boches extrait des carnets de Fourquet Marius 14 août 1914; La reconnaissance quitte Lusse à 7 H. A 9 H, arrivée à la frontière, cote 2542. Les Allemands qui se croyaient pas vus travaillaient à leur tranchées. L’émotion et la joie ont rempli le cœur de tous à la vue de ces casques à pointe. C’était en effet les premiers Boches qu’il était donné d’apercevoir et les les soldats de la reconnaissance étaient les premiers du régiment à avoir mis le pied sur la terre d’Alsace.
Boucherie extrait d’une lettre de Vigne Victor; Dans ma compagnie, le capitaine et les 2 lieutenants ont été tués, le sergent-major et 2 sergents tués, 4sergents blessés. A ma section sur 55 que nous sommes partis à l’assaut, il en est revenu 10. Vous voyez quelle boucherie.
<<Plus de vains débats entre nous. Plus de querelles irritantes. … On sent que l’union est voulue par Dieu pour la paix de la France. … À cette heure, il n’y a plus de partis. Il y a la France éternelle, la France pacifique et résolue. Il y a la patrie du droit et de la justice tout entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité>>[ . La Croix 5.8.1914. L’élan patriotique des premiers jours d’août est préconisé par l’Écho de Paris 4.8.1914, qui fait le récit de plusieurs manifestations patriotiques et cortèges, drapeaux en tête]Après une démarche auprès du président du Conseil, René Viviani, le 11 août, de Mun recevait la permission d’enrôler 250 aumôniers volontaires, sans solde, mais destinés au service sur le front. La Croix est contente :«Cette décision sera accueillie en France avec une vive satisfaction. Rien n’est plus consolant, plus réconfortant pour les familles qui donnent leurs fils à la patrie que la pensée de la présence du prêtre sur le champ de bataille...>>
Au front, la religion est incarnée par les aumôniers militaires, présents dans les zones de combats où l’on retrouve d’ailleurs une représentation pluriconfessionnelle. Ils doivent permettre aux soldats de pratiquer leur foi, en célébrant les offices. Mais ils accompagnent également les soldats blessés ou mourants, d’où leur assimilation au personnel sanitaire et le port d’un brassard avec une croix rouge. Nombre de photos et courriers témoignent de messes au front et d’inhumations de soldats assurées par le clergé. Leur présence auprès des combattants contribue à entretenir le moral des troupes et à soutenir leur foi. Les lettres de poilus révèlent l’importance de cette présence, y compris chez les moins pratiquants ou les athées, et les aumôniers incarnent à la fois les aspects spirituels et militaires de l’engagement combattant.
Comment ne pas être ébahi et admiratif devant la vie d’Antonin Jaussen ? Non seulement il a traversé le siècle qui va de la guerre de 1870 en France à la montée du nassérisme et du panarabisme au Proche-Orient, mais il en a vécu lui-même les épisodes les plus marquants. Né dans la montagne ardéchoise, issu d’un milieu modeste, il est un des premiers compagnons du père Lagrange au moment de la fondation de l’École biblique de Jérusalem et de la crise moderniste qui secoue l’Église catholique. Durant la Première Guerre mondiale, sa connaissance profonde de l’Orient lui vaut d’être appelé à servir comme officier de renseignements dans les troupes françaises du Levant à Port-Saïd, mais aussi auprès des Britanniques : cela le place au cœur des débats sur l’avenir de la région au moment où les puissances occidentales se partagent les dépouilles de l’Empire ottoman et lui vaut de fréquenter des personnages de légende comme Lawrence d’Arabie et l’émir Faysal.
Vitrine sur les fouilles qui ont rendu des éléments de la guerre ayant appartenu à des poilus, vestige dans des tranchées, ensevelis par les bombardements, ils ont une histoire a nous raconter, un choc après tant d’années, ils sont le souvenir de la vie au front pendant ces quatre ans de guerre.
Les prussiens puis les allemands ont équipé leur armée de casque à pointe au 19eme siècle, la pointe servait à protéger des coups de sabre de la cavalerie les fantassins. Des éléments constitutifs pour les casques renseignent sur le corps d’armée, le grade, la région du porteur.
Ce sont :la pointe : elle peut être cannelée ou non, c’est une boule pour l’artillerie ;
la plaque frontale est différente pour chaque état (Bavière (lions), Prusse (aigle),
les cocardes, une de chaque côté au niveau de la fixation de la jugulaire, la droite étant peinte aux couleurs du Reich, la gauche aux couleurs de l’État sont de formes diverses ;
les cocardes indiquent également le grade.
la jugulaire est en cuir ou en écailles de métal.
Chope de guerre 1914, médailles et souvenirs allemands.
Vitrine avec une poignée de sabre de la garde impériale, baïonnette casque d’infanterie prussienne, sabre et effets de combats de l’armée allemande.
alors bravo ! Je suis ravi de ce que tu as fait, c’est tout simplement superbe……. toutes mes félicitations…… souvenir impérissable . Merci beaucoup . Règis .