Le vélo un thème de collection
Le vélo une passion pour Robert
Tour de France 1959 Charlie Gaul s’impose dans l’étape Saint-Étienne Grenoble devant le leader du général Frédérico Bahamontés. Robert émerveillé assiste à cette victoire, un beau souvenir, une ambiance qui lui plait, avec son papa il commentent cette arrivée. Des années plus tard, par défi, il décide de faire renaitre de la ferraille un vélo, tout en utilisant des éléments d’origine et d’époque. Puis se succèdent d’autres vélos,et des recherches sur le matériel et les marques utilisés qui affutent sa curiosité. Du vélo au bidon, de la casquette au maillot débute doucement une collection qui s’enrichit de jour en jour.
Vélo jaune de Louison Bobet restauré entièrement. du guidon au pédalier, aux couleurs du champion du monde cycliste 1954. Cadre et fourche en tubes Duriflor, roues à boyaux, jantes Martino, Guidoline bleu en tissus. Du beau travail.
Rouler dans le jardin : c’est prendre le risque de chuter dans le fossé en se trouvant dans l’herbe du bas-côté de la chaussée. Roue en bois des années 1900, diamètre 63 centimètres, il reste encore visible le sigle L P
Le changement de vitesse est surement l’innovation la plus importante dans l’évolution du vélo. Dans la saga de la bicyclette, c’est tout simplement par un retournement de roue arrière qu’il était possible d’avoir deux braquets. La roue munie de deux pignons un de chaque côté, un fixe et un libre cette roue des années 1900 est en bois. Moyeux à papillons en s’arrêtant et en retournant la roue on changeait de développement.
La topette entre dans le vocabulaire du vélo vers le début du 20e siècle. Cette petite fiole de configuration très aplatie se glisse dans la poche avant du maillot ou dans le cuissard d’un coureur cycliste. Contenant alors un liquide stimulant, elle donne naissance à l’expression « marcher à la topette » et devient rapidement un synonyme du dopage.
Les bidons une collection.
Vous mettez quoi sur le bidon ? Un objet très commun dans les courses de vélo. Objet très convoité lors des étapes du tour de France ou des épreuves cyclistes. Les coureurs s’en débarrassent une fois vides, et les chasseurs de bidons arpentent les routes à la recherche de cette pièce de collection. Bien rangés et classés la récolte de Robert sur les étagères une succession de bidons sans double. Une collection à elle seule.
Bidon collant désigne un ravitaillement par un coureur venant chercher des victuailleset boissons à la voiture du directeur sportif. Sponsor du tour de France Coca Cola pendant 2 ans a fourni les équipes sportives. En ajoutant sur le bidon à sa marque celle de l’équipe engagée dans la compétition, pas assez voyant pour les sponsors le concept fut abandonné.
La Vittelloise en 1950 trouve avec ce bidon aluminium un parfait support publicitaire pour sa boisson gazeuse. Contenance d’un demi litre « Vitelloise est l’amie des sportifs, Toujours à l’avant , LA VITELLOISE l’eau qui chante et qui danse ». Les porte-bidons sont aux centre du guidon.
Courage et panache pour les coureurs, des années après guerre. A l’image du porte-bidons double positionné au centre du guidon. Et du bidon aluminium bouchon liège pour la fermeture tenu soit par une ficelle ou un fil d’acier. Un casque boudins en cuir, des lunettes comme les motards. Robic victime d’une chute dans la classique Paris-Roubaix décida de ne plus enlever son casque à boudins lors des compétitions. Et c’est pour cette raison que le casse-cou Jean Robic hérita du surnom de « tête de cuir »
Une équipe une casquette
Une équipe, une casquette, un sponsor une casquette. De ce fait en tant que collectionneur Robert peux avoir plusieurs casquettes en fonction des équipes et des sponsors. De toute évidence son mur en possède de différentes couleurs et différentes années.
La vitrine et son diaporama, coureurs et voitures publicitaires se côtoient. Des véhicules miniatures de la caravane publicitaire et des équipes sont là pour nous rappeler les bonnes années du tour de France.
Une rencontre sympathique avec un passionné très loquace sur sa collection. Pour résumer un agréable après-midi partagé avec Robert dans son petit musée. Un musée qui ne cesse de s’agrandir. avec des anecdotes, des souvenirs. Et surtout dans le plaisir de la chine pour de nouvelles acquisitions.
