Auberge de Peyrebeille Ardeche « Auberge Rouge »
Auberge de Peyrebeille Ardeche cartes postales
Une Auberge en Ardeche, proche de la Haute-Loire, à quelques kilomètres du village de Larnace. Son nom Peyrebeille, une grande bâtisse balayée par la burle. Des actes abominables s’y seraient déroulés au début du XIXeme siècle. S’il est un récit abject qui a beaucoup fait travailler le chimérique local et bien au-delà, c’est bien cette histoire de l’Auberge de Peyrebeille. Le paysage une ferme presque coupée du monde, en altitude, de longs hivers, des meutes de loup qui errent non loin, le froid, les congères, peu de voie de communication. Des contextes qui plantent un décor formidable pour les aubergistes détrousseurs de voyageurs.
Carte postale oblitérée en 1903
Depuis ses actes, une grande quantité de livres et d’articles divers de presse locale ont relaté avec plus ou moins de raisonnable l’affaire dite de « l’auberge rouge », souvent nommée « auberge sanglante de Peyrebeille », dont l’histoire faisait froid dans le dos quand on la racontait aux veillées devant la cheminée. Des cartes postales éditées des le début du XXeme siècle, souvenir de ce voyage et de la visite de ce lieu sordide.
Cliché Bouvrain Plancher, éditeur Largentiere Noir et blanc
Carte postale oblitérée en 1908
Carte postale colorisée écrite en 1908. Les Hautes-Cevennes Illustrées. Imprimeries réunies Nancy
L’Auberge sanglante de Peyrebeilhe (ancien état)
Sur un plateau traversé par la route du Puy à Privas;
célèbre par les crimes épouvantables commis
par les hôteliers, décapites en 1833,
après 26 ans d’assassinats.
Carte postale oblitérée en 1930
Carte postale en noir et blanc
L’Auberge sanglante de Peyrebeilhe ( alt 1365m )
L’arrêt de l’autobus du Vivarais
Sur le vehicule les villes deservies Aubenas-Montpezat-Saint Cirgues
Automobile Guilliermes
Carte postale oblitérée en 1958
Carte postale semi-moderne, bords dentelées, glacée.
Ici l’autentique auberge de Peyrebeille sur la façade, un panneau sur le bord de la route signale le lieu. Les promeneurs et touristes ne peuvent pas manquer
Four sinistre où les hôteliers, voleurs et assassins : Martin Leblanc Marie Breysse et Fetiche leur domestique faisaient incinérer leurs victimes, après les avoir dépouillées, quand ils ne pouvaient pas s’en débarrasser autrement.
Edition Marguerit Brémond Le Puy
Les époux Martin et leur valet Rochette furent tous les trois condamnés à mort. Guillotinés dans la cour même de leur auberge, par le bourreau Pierre Roch et son neveu Nicolas le 2 octobre 1833. Des moulages en plâtre de leur tête furent réalisés avant leur enterrement.
Tete de Pierre Martin
La tenancière de l’auberge Marie Breysse épouse Martin
Rochette avant d’être exécuté, cria : « Maudits maîtres, que ne m’avez-vous pas fait faire ! »
Tete de Rochette que les romans fantaisies ont surnommé le Mulatre garçon de l’auberge
Cartes postales de décennies différentes
Cette vieille construction est aujourd’hui transformée en musée avec un intérieur avec le mobilier d’époque. Une visite pour quelques euros… sans se faire détrousser.