Boxoferrophilie voyage dans le passé
Boxoferrophilie collection de boites en fer
En théorie les boites en fer correspondent spécifiquement à des besoins, tel que l’alimentation, le cosmétique mais aussi l’industrie. Par ailleurs par leurs formes et leurs décors elles deviennent absolument irrésistibles. Si l’on songe aux produits contenus nous pouvons imaginer sans mal les effluves qui se dégageaient. La boxoferrophilie nom de collection pour les amateurs de boites en fer et en fer blanc.
Au début du XVIIIe siècle, les Pays-Bas utilisent des boîtes en fer-blanc dans la marine royale . Elles permettent la conservation des denrées alimentaires dans la graisse. Puis l’industrialisation développera en grand volume la commercialisation de boites en fer.
Elles remplacent les emballages en toile, en bois en carton. Au début du XXeme siècle décorées elles deviennent un argument de vente. En particulier les contenants à biscuits par leur format sont recyclés en boite à sucre.
Elles peuvent engendrer dans notre vie domestique des motifs de créativité, une fois sorties de leur premier usage. Nous les affectons à des usages divers principalement comme emballage solide et léger. La boîte décorée ou sérigraphiée devient une opération mercatique pour les fabricants les industriels ou les vendeurs. Le développement du plastique dans années 60&70 les déménagent de la cuisine au garage, puis sur les marchés de vieilleries.
Comme l’illustre cette photo de grandes boites de biscuits, panettone, lessive qui une fois vides servent de décoration.
Collections thématiques
En début de chaine le décor est généralement réalisé par sérigraphie. Puis la fabrication peut commencer, emboutissage et sertissage des feuilles de fer blanc, ensuite découpage au format et à la forme des différentes pièces. Un joli éventail de boites embossées ou non, avec ou sans charnières. De formes carrées, rectangulaires, rondes petites ou grandes, elles se collectionnent toutes.
Si l’on songe à collection de boites souvent il est difficile de déterminer un choix de thème. Au fur et à mesure de ses acquisitions on prends un modèle et un sujet qui nous plait. Pour Simon un attrait pour les boites d’aiguilles de gramophone, il aime leur forme et les dessins, la couleur et la sérigraphie différente selon les marques.
Pour Ylian son choix se porte sur les boites de réglisse, avec une préférence pour les réglisse Zan.
Bertille collectionne tout sur les pastilles, Vada, Vichy, Pulmoll.
Marilou les petites boites de cachous avec comme fer de lance les cachous Lajaunie.
Pour Gaston la gourmandise le pousse à une compilation de boites à bonbons.
Le clupéidophile collectionne les boites de sardines souvent parées de jolis motifs
Pour les boites alimentaires publicitaires le gustiferophile présente ces quelques boites.
Le choix pour Annie les mini-boites sérigraphiées sur un tout petit présentoir qu’elle entoure souvent d’objet miniatures..
Anecdote
Dans le film culte Les Tontons flingueurs de Georges Lautner en 1963, le héros prend une boîte en fer sous l’évier et déballe un revolver. Cette boîte est une tine de La Basquaise. Il faudra attendre les années 1970-1980 pour que l’affichage des marques dans le cinéma ou à la télévision devienne volontaire et générateur de contrats parfois énormes au point de peser sur le scénario.